Chabbat Béha’aloté’ha

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Paracha Béha’aloté’ha / פרשה בהעלתך

9-10 juin 2017 – 16 Sivan 5777 / ט’ז סיון ה-תשע’ז

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Les Horaires :

Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h15 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h34)
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
L’office sera suivi d’un Kiddouch communautaire.

Samedi après-midi :
19h45 : Cours mixte sur le Alé Chour du Rav Wolbe par le Rav Mikaël Mouyal
19h45 : Cours mixte sur texte sur la Paracha par Chlomo BOTBOL

21h00 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
21h15 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit offerte par Albert COHEN, léilouy nichmat Chochana bat Zohara (ז״ל).
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
21h53 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
22h59 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Beth Hamidrach :

Le Rabbin Didier Kassabi donne un cours de Guemara pour jeunes adultes chaque lundi soir à 20h30 à la Synagogue de Boulogne Billancourt, 43 rue des abondances.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Chers Amis,

Le nouveau Centre Culturel  juif de Boulogne, projet phare de notre communauté, a connu trois avancées majeures récemment :

  • La période des recours ouverte suite au dépôt du permis de construire s’est éteinte sans qu’aucun recours ne soit formulé ;
  • La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a annoncé qu’elle apportait son concours financier par une subvention à hauteur de 300.000 €.
  • Nous avons reçu une subvention de 178.000€ du Ministère de l’Intérieur pour les travaux de sécurisation du bâtiment.L’heure des premiers coups de pioche est donc proche.  C’est le moment de boucler le financement du projet d’un montant global de 4.3 M€ TVA, taxes et frais compris (toutes options retenues, et avec l’aménagement complet).

J’espère vivement que vous accepterez de soutenir à nouveau avec générosité ce projet majeur pour l’avenir de notre Communauté.

Les dons peuvent être versés :

Pour l’ISF

  1. soit par chèque à l’ordre de Fondation du Patrimoine Juif de France – FJF
    envoyé à ACJBB Construction – 43, rue des Abondances – 92100 Boulogne
  2. soit en ligne sur le site de notre partenaire FPJF – FJF
    http://don.fondationjudaisme.org/donate/index/?id=8
    en m’informant par email à robert.ejnes@gmail.com  afin que nous puissions récupérer les fonds auprès de la FJF.

Pour les dons déductibles de l’IRPP ou de l’impôt sur les sociétés

  1. soit par chèque à l’ordre d’ACJBB-Construction adressé à la Synagogue 43 rue des Abondances, 92100. Le CERFA vous sera adressé par courrier.
  2. ou en ligne sur Helloasso, site sécurisé, à l’adresse suivante
    https://www.helloasso.com/associations/acjbb-2/collectes/construction-du-centre-juif-de-boulogne . En donnant sur ce site, vous recevez votre reçu CERFA par email immédiatement.

J’espère vivement pouvoir compter sur votre générosité pour l’édification de ce nouveau bâtiment communautaire.

Je vous en remercie d’avance, et vous prie de croire, chers amis, à l’expression de ma reconnaissance et de mes sentiments les plus amicaux.

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie, est en cours d’instruction. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment

– Une Synagogue (office de Boulogne Sud)
– Le Centre Communautaire (CCIBB)
– Une salle polyvalente
– et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Robert Ejnes
Président


Conférence :

Venez nombreuses et nombreux assister à la conférence sur « le bonheur » avec le Rav Elie Lemmel, dimanche 25 juin 2017 à 19h30, au 134 bis rue du Point du Jour, 92100 Boulogne Billancourt.

Entrée libre et public mixte. Un buffet suivra la conférence.

N’hésitez pas à partager et surtout à venir !


Le Centre Aéré du CCIBB :

Les directeurs du Centre de loisirs Anne Marie Amsallem et Jonathan Cahen, ainsi que la fantastique équipe d’animation accueilleront pour les prochaines vacances du 10 au 28 juillet 2017 vos enfants de 5 à 12 ans dans une ambiance juive exceptionnelle !!

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Au programme : Château de Breteuil, parc Asterix, la Cité des Sciences, Parc St-Paul, Cité médiéval de Provins, accrobranches, stages de Hi-Hop et de Zumba, et pleins d’autres activités !!

Plus d’informations sur ccibb.net.


Envoyez vos enfants en colonie avec le Bné Akiva :

Envoyez vos enfants en colonie avec le Bné Akiva afin de leur faire vivre une expérience unique dans une ambiance exceptionnelle !!


Renseignements et inscriptions : 01.40.40.13.44 – 06.98.55.77.91 ou bneakivafrance@gmail.com


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Quand tu feras monter les bougies » (8, 2) :

Rachi explique que la Thora utilise l’expression de “tu feras monter” pour parler de l’allumage de la Menora (chandelier) pour deux raisons : 1) Pour indiquer qu’il faut allumer chaque bougie jusqu’à ce que la flamme “monte” d’elle-même et n’a plus besoin de celui qui l’allume pour briller, 2) pour nous apprendre qu’il faut placer une marche devant la Menora sur laquelle on “montera” pour allumer. Quel est le lien entre ces deux points ? En fait, la Menora symbolise la lumière de la Thora. Ainsi, l’allumage fait référence à l’enseignement de la Thora. Le Texte vient dire que le maître doit mener ses élèves vers l’autonomie dans l’étude : les éclairer et leur transmettre jusqu’à ce qu’ils “montent d’eux mêmes” et n’aient plus besoin de leur maître. Mais pour y arriver, il faut se tenir sur une marche pour allumer. La Menora mesurait 3 coudées, soit moins d’un mètre cinquante. Ainsi, même sans cette marche on pouvait atteindre les lampes. Quelle est donc l’utilité de la marche ? C’est que la Thora souhaite que l’on puisse bien examiner et observer chaque lampe pour bien la nettoyer et l’allumer, et pour cela, il fallait monter sur la marche. De même, le maître devait avoir son enseignement tellement clair et limpide, le maîtriser parfaitement comme s’il le voyait de haut, de “sur une marche”. Seulement avec une telle clarté et une telle maîtrise de sa Thora, il pouvait permettre à ses disciples d’acquérir une vraie autonomie.
(Darach Moché)

« Je placerai les Lévis… » (8, 19) :

Rachi fait remarquer que ce verset contient 5 fois les termes : “Enfants d’Israël”, c’est pour faire savoir qu’Il les aime au point de répéter leur mention autant de fois que les cinq livres de la Thora.
Mais pourquoi cet amour devait apparaître justement dans ce verset où Hachem place les Lévis pour servir dans le Michkan ?
En fait, au départ il était prévu que ce soient les aînées d’Israël qui effectuent le Service. Mais, suite à la faute du veau d’or qui a aussi concerné les aînés, Hachem les remplaça par les Lévis qui n’ont pas fauté. Et malgré tout, les enfants d’Israël acceptèrent de renoncer au droit de Servir au profit des Levis, car ils avouèrent et reconnurent leur part dans la faute du veau d’or. C’est pourquoi, Hachem Qui aime tant la Vérité, voulut montrer Son amour pour Israël justement dans ce contexte où ils se soumirent à la Vérité et admirent leur faute ainsi que ses conséquences, la perte de leurs droits au Service et n’ont pas cherché à se justifier.
(‘Hidouché Harim)

« Selon la Parole d’Hachem ils camperont et selon la Parole d’Hachem ils voyageront » (9, 23) :

Ce verset vient faire allusion au fait qu’il faille se comporter selon la Volonté Divine quand on est en voyage tout autant que quand on est paisiblement chez soi. Parfois, le dérangement lié au déplacement peut entraîner un déclin spirituel, alors que la stabilité des temps où on est chez soi est une protection spirituelle. Ainsi, de même que « selon la Parole d’Hachem ils camperont », quand on campe et que l’on est fixé chez soi, on peut encore mieux accomplir la Parole d’Hachem qui est la Thora. De la même façon, « selon la Parole d’Hachem ils voyageront », même en voyage il faut tout autant rester fidèle à la Parole d’Hachem.
(‘Hafets ‘Haïm)

« Voici que Miriam fut lépreuse comme la neige. Aharon se tourna vers Miriam, et voici qu’elle était lépreuse » (12, 10) :

Pourquoi répéter à deux reprises que Miriam était lépreuse ? Et pourquoi la deuxième fois, il n’est pas dit : “comme la neige” ?
En fait, un Tsadik (homme Juste) a la capacité d’apporter la guérison juste en regardant la personne. Ainsi, Aharon aussi aurait pu guérir Miriam par son regard. Seulement, Aharon n’a pas réussi à le faire, car lui aussi avait une part, avec Miriam, dans cette médisance qu’ils prononcèrent sur Moché. Mais malgré tout, il réussit à atténuer la blancheur de la lèpre. Au début, après avoir médis sur Moché, « Miriam fut lépreuse comme la la neige ». Mais quand « Aharon se tourna vers Miriam » et la regarda, sa lèpre se réduisit, « et voici qu’elle était lépreuse », mais plus comme la blancheur de la neige.
(Rav Sar Chalom de Belz)

Le coin Halakha

De suite après la répétition de la Amida, il faut prononcer les Ta’hanounim (supplications) qui contiennent le Vidouy (aveu des fautes) suivi du verset des 13 attributs de Miséricorde (Vayaavor…) et du Néfilat Apaïm (lecture du psaume 25, récité à l’origine la tête penchée sur le bras). Même celui qui prie chez lui sans Minyan devra dire les Ta’hanounim. Cependant, sans le Minyan, le verset des 13 Attributs sera dit avec les Ta’amim (l’air de la lecture de la Thora).
On ne doit pas parler entre la fin de la répétition de la Amida et les Ta’hanounim . Même si on prie seul, on ne interrompra pas entre la Amida et les Ta’hanounim. Les Sages disent que la prière de celui qui s’interrompt à cet endroit ne sera pas tellement acceptée. Cependant, on s’interrompra pour répondre au Kadish, à la Kedoucha et Barékhou. On pourra même répondre aux Amen des bénédictions.
Il est permis de réciter les Ta’hanounim dans un autre endroit que le lieu où on a prié la Amida.
Si l’officiant s’est trompé et n’a pas dit les Ta’hanounim après la Amida et s’en est rappelé qu’après avoir récité le Kadish, on devra alors réciter les Ta’hanounim après le Kadish. Ensuite, on ne redira pas le Kadish mais on passera directement au Achré et Ouva Létsion puis l’officiant récitera le Kadich Titkabal.

Le coin discours

Le début de notre Paracha traite de la Menora (chandelier). Le verset qui introduit sa confection dit : « Et cela est la constitution de la Menora. ». Rachi explique que le terme “cela” implique qu’Hachem a montré à Moché comment elle devait être faite, car Moché avait du mal à la réaliser. Mais on peut se demander pourquoi Moché a rencontré plus de difficulté concernant la fabrication de la Menora que pour les autres ustensiles du Michkan ! Qu’est-ce qui posait vraiment problème à Moché ?
Le Assoufat Ma’arakhot rapporte que la Menora symbolise la lumière de la Thora. Et si l’arche sainte représente la Thora écrite, la lumière de la Menora évoque la Thora orale. La différence entre ces deux lois est que la Thora écrite constitue la Parole Divine qui a été reçue par Moché. En revanche, la Thora orale découle des efforts acharnés du Sage jusqu’à déduire les différentes Halakhot (lois). En d’autres termes, la Thora de Moché est claire et ne laisse place à aucun doute. A la moindre hésitation, Moché demande à Hachem comment il faut agir et la réponse ne tarde à venir. En revanche, une fois Moché disparu, la clé de tous les doutes s’en est allée avec lui. A présent, si une incompréhension se fait savoir, il faut s’atteler et fournir des efforts importants jusqu’à la résoudre par la force du raisonnement. A présent, la Thora orale fait suite à à la loi écrite. La différence entre les deux est comparable à celle entre l’homme qui voit et l’aveugle. Celui qui a usage de la vue peut connaître clairement son chemin par un simple regard. Pour le non voyant en revanche, il est bien sûr plus difficile de se repérer. Malgré tout, le non voyant renforce les autres sens et développe une plus grande finesse dans le toucher par exemple. Si ces deux hommes se retrouvaient dans l’obscurité, alors le non voyant serait plus armé que le voyant qui, privé de son atout visuel, sera alors perdu et aura moins d’agilité que l’aveugle pour user du toucher et trouver quoi que ce soit. Moché était celui qui voyait. Tout était clair pour lui. Après lui, on s’est mis à tâtonner. Mais cette perte de clarté a forcé les Sages à développer les ressources de raisonnement et de déduction au plus haut niveau pour résoudre les doutes et les hésitations. Mais cela leur a accordé une valeur que n’avait pas Moché. Certes, ce dernier voyait clairement. Mais de ce fait, il manquait du sens du tâtonnement intellectuel. C’est pourquoi, la Menora, symbole de la loi orale, qui est celle de ceux qui ne sont pas dans la lumière comme Moché, lui était difficile à concevoir. Il lui manquait ce tâtonnement intellectuel propre à l’étude de la Thora orale par les Sages, qui fournissent tous les efforts intellectuels, dans “l’obscurité”.
Une autre explication découle de ce que le Rav Aharon Kotler appelle “la merveille de la Thora”. Il s’agit de la perfection de celle-ci au point que tous ses enseignements concordent parfaitement et se complètent à merveille. Même des points qui n’ont rien à voir ensemble peuvent s’imbriquer et communiquer. Ainsi, un passage obscur à un endroit trouve son éclairage à un autre endroit. Ceci fait apparaître l’unité de tous les enseignements de la Thora et l’harmonie parfaite qui la caractérise. C’est ainsi qu’à la fin de sa vie, le Gaon de Vilna pouvait savoir si une explication basée sur le sens simple (le Pchat) était vraie, juste en scrutant l’explication mystique (le Sod). Car tous les niveaux d’interprétation de la Thora se correspondent. Une unité si parfaite où tout concorde, ne peut être que le fruit de la Perfection Divine. Une telle “merveille” ne peut être produite par l’homme. La Menora, symbole de la Thora, représente cette harmonie parfaite. Elle devait être faite d’un seul bloc, même si elle contenait différents éléments (des boutons, des coupes, des fleurs…) Cela vient marquer que même si la Thora contient différentes couches d’explication, elles sont toutes unies. Conscient de cet aspect Divin de la Thora qui devait être représenté par la Menora, Moché en concevait une réelle difficulté. Aucun homme ne peut produire une telle œuvre. La conception de la Menora avec toute la perfection qu’elle incarne ne pouvait venir que d’Hachem.
Enfin, le Likouté Halakhot de Rabbi Natan de Breslev explique qu’en fabriquant la Menora, Moché devait concevoir un objet si saint qu’il pourrait faire rayonner la lumière de la volonté au sein de tout Israël. Ainsi, chaque Juif, dans toutes les situations de sa vie qu’il traversera, dans tous les ténèbres qu’il vivra, pourra se renforcer par la force de la volonté pour être éclairé et pouvoir surmonter toutes les épreuves. Et il est clair que concevoir un tel ustensile si merveilleux est une affaire très difficile. D’autant que Moché avait déjà vu qu’après tous les miracles que le peuple d’Israël a vécu lors de la sortie d’Egypte et du don de la Thora, ils firent malgré tout la faute du veau d’or. Il en conclut combien il est difficile d’aider l’être humain, doté du libre arbitre, à rester toujours fort et stable, dans toutes les situations. Telle était la difficulté de Moché. Il n’arrivait pas à intégrer comment forger cet objet qui éclairera chaque Juif dans toutes les situations de sa vie. Bien plus, pour faire briller la force de la volonté, la Menora devait être composée d’éléments qui faisaient allusion à des réparations spirituelles extraordinaires. En effet, elle contenait 7 branches, 11boutons, 9 fleurs et 22 coupes, soient un total de 49 éléments auxquels s’associait le corps même de la Menora réunissant le tout d’une seule pièce, pour obtenir le nombre de 50. Or, nos Sages enseignent qu’Hachem a créé 50 portes de compréhension. De son vivant, Moché en a atteint 49. La cinquantième lui fut dévoilée à sa mort. Or, le Zohar explique que Moché s’éleva de ce monde (à sa mort) dans un niveau appelé « volonté des volontés ». Cette dimension correspond donc bien à la 50ème porte qu’il atteint aussi justement à sa mort. C’est pourquoi, par ses 50 éléments, la Menora relève de ce 50ème niveau, appelé « volonté des volontés ». Elle pourra ainsi introduire la force de la volonté dans le cœur de chaque Juif pour l’éclairer dans tous les moments d’obscurité. Et puisque Moché n’a pas atteint cette 50ème porte de son vivant, il ne pouvait donc pas concevoir la dimension de la Menora émanant justement de ce niveau.

Le coin histoire

Le Tsadik Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi s’est rendu un jour chez un des grands Rabbanim de Russie, qui n’était pas vraiment adepte du mouvement ‘Hassidique, et s’associait même à ses opposants.
Le Rav Chnéour Zalman observa alors la bibliothèque de livres de son hôte. Soudain, il vit un petit livre posé par-terre, près de la bibliothèque. Le Tsadik se baissa de suite pour ramasser le livre. Il fut atterré de constater qu’il s’agissait du Noam Elimelekh, qui fut écrit par le Tsadik Rabbi Elimelekh de Lizensk. Rabbi Chnéour Zalman embrassa ce livre et le porta à son cœur comme pour le “consoler” du manque de respect qu’il avait subi.
L’hôte demanda alors à son invité qui était l’auteur de ce livre, qui lui avait éveillé tant d’attention.
Le Rav de Lyadi lui répondit : « L’auteur de ce livre est un tel Juif que si tu l’avais mis, lui en personne, par terre près de ta bibliothèque, à la place de son livre, il aurait accepté son sort et n’aurait rien dit.
Car, l’humilité d’un homme doit l’amener à accepter toutes les situations, même les plus humiliantes, sans se plaindre et avec joie.


Chabbat Chalom !!

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