Chabbat Matot-Mass’é

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Paracha Matot-Mass’é / פרשה מטות-מסעי

Chabbat Mévaré’him / שבת מברכים

21/22 juillet 2017 – 28 Tamouz 5777 / כ’ח תמוז ה-תשע’ז

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Les Horaires :

Vendredi soir :
19h15 : Min’ha suivi de Chir Hachirim, Kabbalat Chabbat et Arvit
20h15 : Allumage des bougies de Chabbat (heure maximum pour l’allumage : 21h25)
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal

Samedi matin :
09h10 : Cha’harit
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
L’office sera suivi d’un Kiddouch Odaya offert par la famille Jacob LEVY. Nous souhaitons un grand Mazal Tov à la famille Jacob LEVY.

Samedi après-midi :
19h30 : Cours mixte sur la Paracha et étude sur le livre du Alé Chour (du Rav Wolbe) par le Rav Mikaël Mouyal.

20h45 : Téhilim – Lecture collective des Téhilim – Alpha/Beta
21h00 : Min’ha
Suivi de la séouda chélichit.
D’var Thora par le Rav Mikaël Mouyal
21h42 : Shquiya / שקעת החמה

Samedi soir :
22h43 : Fin de Chabbat, Arvit et Havdala

Dimanche matin :
08h00 : Cha’harit


Roch ‘Hodech Av :

Roch ‘Hodech Av tombera lundi 24 juillet 2017 (à partir de dimanche 23 juillet au soir).


Ben haMetsarim – Les 3 semaines du 17 Tamouz au 9 Av :

Nos Sages ont institué de s’endeuiller chaque année depuis le 17 Tamouz jusqu’au 9 Av (du mardi 11 juillet au mardi 1er août). Nous commémorons la perte du Beth-Hamikdach. C’est un 17 Tamouz que les romains enfoncèrent la muraille d’enceinte de la ville avant que, le 9 Av, le Temple ne fut détruit.

L’équipe Torah-Box vous offre une fiche-pratique récapitulant les principales interdictions et permissions pendant ces 3 semaines, afin de respecter cette période de deuil dont l’intensité augmente graduellement chaque semaine.


« Les AMIS de la REFOUA » – Visite aux malades :

Des bénévoles de Boulogne proposent aux personnes qui le demandent : l’organisation d’une chaine de lecture de Téhilims pour la guérison de nos malades, de prendre de leurs nouvelles et leur rendre visite dans les hôpitaux.
Ces actions se font dans la plus grande discrétion et s’inscrivent dans le cadre du bénévolat.
Vous pourrez joindre – les AMIS de la REFOUA – au 06.03.75.34.15, ou par courriel à : israelalbert1@gmail.com
Vous pouvez aussi faire partie de ces bénévoles, nous vous remercions par avance.


Sécurité SPCJ :

La sécurité est l’affaire de tous ! Le SPCJ a besoin de chacun d’entre nous !
La protection de la vie communautaire est plus que jamais l’affaire de tous ! Vous en êtes les premiers acteurs ! Votre mobilisation est essentielle et nécessaire !
Si vous souhaitez nous aider à assurer la protection de l’office, rapprochez-vous de nous !
Plus nous serons nombreux à nous mobiliser et assurer des relais de garde, plus nous passerons du temps à prier !


Information ACJBB Boulogne Sud :

Retrouvez toutes les informations de l’office sur : www.acjbb-sud.org.
Si vous souhaitez recevoir par mail la newsletter de l’office, inscrivez-vous en nous envoyant un mail à officeboulognesud@gmail.com.
Retrouvez également toutes les informations sur la page Facebook de l’office : facebook.com/acjbbsud.


Réservation des espaces communautaires :

Vous souhaitez organiser une manifestation (Brith-Mila, Bar-Mitsvah et Bat-Mitsvah, Mariage, Azkara, Soirée Mikvé Kala, etc… ) dans les espaces de la Synagogue de Boulogne, 43 rue des Abondances, contactez M. Alain Chicheportiche 06.95.62.58.41 – alainchicheportiche92@gmail.com

Vous souhaitez réserver la salle de Boulogne Sud, 134 bis rue du point du jour Boulogne Billancourt, contactez M. Patrick Sebban 06.03.02.30.78 – patrick.sebban2@paris.fr


Faire un don :

Pour faire vivre et participer activement à cet office, faites un don par internet ou envoyez vos chèques au 134 bis rue du Point du Jour. Toutes les participations sont bienvenues, les petits ruisseaux faisant de grandes rivières, nous parviendrons, tous ensemble, à faire vivre l’Office de Boulogne Sud.

Tizkou Lé-Mitsvot !!


Dons pour le Centre Culturel de Boulogne Billancourt :

Le nouveau centre culturel sera situé à l’angle des rues Marcel Dassault et d’Anjou. Le permis de construire, déposé en mars à la mairie, est en cours d’instruction. Les travaux devraient commencer en automne. Il comprendra notamment

  • Une Synagogue
  • Le Centre Communautaire (CCIBB)
  • Une salle polyvalente
  • et une salle des fêtes

Vous pouvez consulter la plaquette de présentation du Centre Culturel de Boulogne

Devenez acteur du devenir de la vie juive à Boulogne en faisant un don pour la construction du Centre Culturel de Boulogne.
Vous pouvez décider de diriger votre don vers la synagogue ou vers le CCIBB, en nous l’indiquant par message.
Je participe à la collecte pour la construction


Pourimland :

Grâce à vous, et avec seulement 26 €, un enfant pourra aller à l’école avec un cartable entièrement équipé de fournitures.

Merci pour eux !!


Dvar Thorah et enseignements :

par le Rav Mikaël Mouyal

Le coin ‘Hidouchim

« Moché parla aux chefs de tribus » (30, 2) (Matot) :

Pourquoi le passage des vœux a été transmis aux chefs des tribus plus qu’au reste du peuple ?
En fait, nos Sages enseignent que pour se permettre de faire des vœux et des serments, il faut être une personne emplie de bons traits de caractère et de crainte du Ciel. Ainsi, ce sont essentiellement les Justes du peuple qui peuvent se permettre de jurer, soit en l’occurrence les chefs des tribus. Ce sont donc surtout eux qui sont les plus concernés par ce sujet.
(Maor Vachemech)

« Moché s’emporta sur les chefs de l’armée… Moché leur dit : “Vous avez épargné toutes les femmes” » (31, 14-15) (Matot) :

Pourquoi Moché se mit-il en colère contre les responsables de la guerre pour avoir épargné les femmes, alors qu’aucun ordre n’a été émis auparavant imposant de les éliminer ? Apparemment, on ne voit pas quel ordre les soldats transgressèrent-ils !
En fait, certes aucun ordre n’a stipulé de tuer les femmes. Cependant, ce sont elles qui ont provoqué la faute du peuple dans la débauche, ce qui a attisé la Colère d’Hachem et a entraîné l’épidémie. Ainsi, cette guerre, qui venait venger l’Honneur d’Hachem et d’Israël bafoué suite à la débauche, était essentiellement tournée contre les femmes de Midian ! De la sorte, la logique et le bon sens exigeaient que l’on supprime les femmes, car ce sont elles qui ont conduit Israël à la faute. On voit de là que ce qui s’impose par la logique n’a pas besoin d’être renforcé par un ordre explicite. Ce que le bon sens exige est déjà en soi un ordre !
(Chela)p>

« Un grand bétail appartenait aux fils de Reouven et aux fils de Gad » (32, 1) (Matot) :

Les termes “Un grand bétail” se dit dans la Thora “Oumikné Rav – ומקנה רב”, qui peut aussi signifier “L’acquisition d’un Rav (Maître)”. En effet, les tribus de Reouven et de Gad avaient “acquis” un Maître et s’y étaient particulièrement attachés. Ce Maître c’était bien sûr Moché. Or, celui-ci n’allait pas traverser le Jourdain pour entrer en Terre Sainte. Ainsi, ces deux tribus voulaient à tout prix rester près de leur Maître, Moché. Ceci est la raison, d’après le sens profond, pour laquelle ils voulurent rester à l’est du Jourdain et ne souhaitaient pas s’installer en Israël. C’est qu’ils voulaient rester à proximité de Moché, c’est à dire du lieu où il serait enterré, à savoir à l’est du Jourdain.
(Rabbi Bounam de Pchis’ha)

« Voici les voyages des enfants d’Israël qui sortirent du pays d’Égypte… par Moché et Aharon » (33, 1) (Mass’é) :

Nos Sages expliquent que la raison pour laquelle la délivrance d’Égypte ne fut pas définitive et que d’autres exils ont suivi, c’était parce qu’elle fut réalisée par le biais d’êtres humains, à savoir Moché et Aharon. C’est à cela que ce verset fait allusion : « Voici les voyages des enfants d’Israël qui sortirent du pays d’Égypte », c’est à dire que malgré leur sortie d’Égypte, les enfants d’Israël connurent néanmoins des voyages, allusion aux différents exils. La raison de cela est qu’ils sortirent « par Moché et Aharon », c’est à dire par l’intermédiaire d’êtres humains. C’est pourquoi cette délivrance était limitée et ne fut pas définitive.
(Kotnot Ohr)

« Dans la ville de refuge il restera jusqu’à la mort du Grand Prêtre » (35, 28) (Mass’é) :

Pourquoi le tueur involontaire était-il libéré de la ville de refuge précisément par la mort du Grand Prêtre ?
En fait, la raison pour laquelle le tueur involontaire était exilé dans une ville de refuge était pour être protégé des mains d’un proche de la victime qui voudrait venger le sang de celui-ci et tuer le criminel. Seulement, quand le Grand Prêtre mourrait, tout le peuple en venait à réfléchir et à prendre conscience de la faiblesse de la vie humaine, qui est si éphémère. Nul n’est épargné par la mort. Même le Grand Prêtre, qui représente le Serviteur d’Hachem par excellence, même lui doit mourir un jour. Ainsi, le peuple en venait à des pensées de repentir et de prise de conscience sur la limitation de la vie humaine. Par cela, le proche parent du tué pouvait calmer son désir de vengeance et parvenait à se consoler de la mort de son proche, conscient que tout homme doit finalement mourir. Le tueur involontaire n’avait plus de raison de rester exilé et était donc libéré de sa ville de refuge.
(Abravanel)

Le coin Halakha

Il est une Mitsva de se laver les mains avant de prendre un repas avec du pain. Il s’agit de la Nétilat Yadaïm. Bien qu’il s’agisse d’une Mitsva d’ordre Rabbinique, on récite malgré tout une bénédiction, avant de s’essuyer les mains : « Baroukh… Acher Kidéchanou… Al Nétilat Yadaïm ». En effet, on se doit de réciter une bénédiction et de dire « Vétsivanou – Qui nous a ordonné », même sur une Mitsva d’origine Rabbinique, car Hachem nous a bel et bien ordonné de suivre les paroles des Sages. Il faut être très scrupuleux sur cette Mitsva de Nétilat Yadaïm, car celui qui la néglige est passible d’excommunication et risque d’en venir à s’appauvrir.
Même celui dont les mains ne sont pas sales ni n’ont été au contact d’une impureté, n’aura pas le droit de consommer le pain sans Nétilat Yadaïm. Les femmes également ont l’obligation de procéder à ces ablutions et il convient même d’éduquer les enfants en bas âge à accomplir cette Mitsva avec la bénédiction.
Celui qui consomme moins d’un Kazaït (environ 27 grammes) de pain n’a pas l’obligation de procéder à la Nétilat Yadaïm avant cette consommation. Mais il est quand même bon de faire Nétilat Yadaïm même pour cette mesure de pain, bien sûr sans la bénédiction. C’est uniquement si on souhaite manger au moins un Kazaït que l’on doit faire Nétilat Yadaïm, mais là aussi sans la bénédiction.
On ne récite la bénédiction sur Nétilat Yadaïm que si on va manger au moins un Kabétsa (environ 54 grammes) de pain.

Le coin discours

La Paracha de Mass’é relate longuement les différents voyages que les Hébreux ont traversés pendant les 40 années dans le désert. Il est question de 42 voyages. Mais, les commentateurs s’interrogent et se demandent pour quelle raison la Thora a-t-elle trouvé nécessaire de détailler en longueur toutes ces 42 étapes. Plusieurs réponses ont été apportées.
Déjà Rachi traite de cette question et donne deux réponses. La première, au nom de Rabbi Moché Hadarchane, vise à montrer la Bonté d’Hachem vis à vis de Son peuple. En effet, certes Hachem a décrété que les Juifs allaient voyager 40 ans dans le désert, d’un déplacement à un autre. On aurait pu alors penser que la punition serait de voyager sans repos, continuellement. En recensant les 42 voyages, dont 14 précédaient le décret et 8 le suivaient, on remarque que la punition a consisté en tout et pour tout à 20 déplacements en 38 ans, ce qui est minime. La Thora vient donc ici nous montrer la Bonté Divine, même dans Sa Sévérité et quand Il sanctionne. Même quand Il punie, Il le fait avec douceur.
Le Rabbi de Loubavitch explique que cette idée permet d’affiner le lien entre ce passage et celui qui le précède, à la fin de Matot. Là-bas, on trouve la demande des fils de Réouven et de Gad de ne pas entrer et s’installer en Terre d’Israël. Moché les réprimande, assimilant leur demande à la faute des explorateurs. On aurait donc risqué de penser qu’à l’instar de ces derniers, Hachem va sévir et de nouveau, va imposer encore une autre période d’errance dans le désert. C’est pour cela que la Thora enchaîne avec le passage des 42 voyages, duquel on voit la Bonté Divine qui punie avec douceur. De là, on apprendra que même concernant la demande des fils de Réouven et de Gad, Hachem ne s’empressera pas de les punir, mais Il optera également pour une attitude de Bonté.
La deuxième explication de Rachi, au nom de Rabbi Tan’houma, ressort de l’image d’un roi dont le fils était malade et qui l’a mené à un endroit éloigné pour le guérir. Sur le chemin du retour, le père commença à lui rappeler toutes les étapes en lui disant : “Là on a dormi, là on a eu froid, là tu as eu mal à la tête”. Bien que Rachi ne décrypte pas cette parabole, le message est qu’à l’image de ce roi, Hachem a mené Son peuple dans le désert pour le “guérir”. Il faut comprendre que ces voyages servaient de guérison spirituelle des impuretés qui s’étaient collées en eux (comme celles contractées en Egypte). Après les 40 ans dans le désert où la “thérapie” a été terminée, Hachem remémore les différentes étapes de ce grand voyage.
Mais, dans la parabole, le père se rappelle des étapes sur le chemin du retour. Ce détail semble ne pas paraître concernant les étapes du désert ! En fait, bien que dans la traversée du désert les Hébreux ont connu des moments très durs. Malgré tout, une fois les 42 étapes achevées, en se rappelant les étapes passées, on pouvait déceler le bien qui était contenu dans chaque étape. C’est cela le chemin du retour. Quand on s’est rappelé toutes les étapes du désert, alors même les étapes éprouvantes prenaient à présent tout leur sens et on ne les voyait qu’en bien. Il en sera de même dans le monde futur, une fois que l’Histoire sera achevée et atteindra son but. On se rendra compte que tous les moments difficiles endurés dans ce monde ont servi à dévoiler un bien immense. Le mal n’est mal que si on le voit pour lui-même. Mais si on l’intègre dans la globalité de l’Histoire, alors le mal s’annule et devient réellement du bien.
Le Imré Emet explique que les trois exemples cités par Rachi font aussi allusion à des étapes que les Hébreux ont vécu dans le désert. 1) “Là on a dormi” : au moment du don de la Thora, les Hébreux ont dormi et Moché a dû les réveiller. 2) “Là on a eu froid” : cela fait allusion à la guerre contre Amalek qui a refroidi le peuple spirituellement, comme il est dit : « Il t’a refroidi ». 3) “Là tu as eu mal à la tête” : quand les Hébreux ont commis la faute du veau d’or, ils ont exprimé des doutes concernant la Foi en Hachem. La tête étant le lieu de la pensée, ce mal de tête évoque ces pensées de doutes en Hachem liées à la faute du veau d’or.
Le Sefat Emet, quant à lui, explique que cette thérapie spirituelle consistait à vivre dans le désert, dépendant totalement d’Hachem et conscient que tout ce que l’on a vient de Lui. Cela devait venir préparer la vie en Terre Sainte, où la subsistance résultera des efforts dans l’agriculture et où on risquerait de penser que ce sont ces efforts qui produisent la subsistance. Il fallait vivre tout ce temps dans le désert pour ancrer la notion que même en Israël, on ne dépend que d’Hachem et sûrement pas de ses efforts.
De son côté, le Rambam explique autrement pourquoi la Thora recense les 42 étapes. Il dit que lorsque les générations futures entendront que les Juifs vécurent 40 ans dans le désert, ils émettront des doutes concernant le grand miracle de leur survie dans ce lieu. Plutôt que de croire dans le miracle de la Manne, du puits…, ils diront qu’en fait les Hébreux vécurent dans des endroits proches de lieux habités, où ils purent obtenir de quoi manger, boire et vivre. Ainsi, ils ne reconnaîtraient pas les grands miracles qu’Hachem réalisa à Son peuple dans les endroits les plus désertiques où ils se trouvaient. C’est pourquoi, la Thora cite toutes les étapes, pour que l’on sache dans quels endroits du désert ils vécurent et que l’on comprennent que là-bas, leur vie ne pouvait être que miraculeuse. Ainsi, la raison du rappel des 42 étapes était de publier les merveilles d’Hachem pour qu’aucun doute ne puisse s’immiscer.
Enfin, les Kabbalistes (tel que Rabbi ‘Haïm Vital) expliquent que ces 42 étapes font allusion au Nom Divin de 42 lettres (qui ressort des initiales de la prière Ana Békoa’h). Ce Nom est en fait composé de 7 Noms ayant 6 lettres chacun. Le chiffre 6 évoque le monde matériel (allusion aux 6 jours profanes) et le chiffre 7 évoque le monde spirituel (allusion au Chabbat). Il est développé dans le livre Mima’amakim que ce Nom permet d’opérer le passage et de s’élever du matériel au spirituel. Il fallait passer ces 42 étapes dans le désert pour recevoir de ce Nom la force d’élever la matière vers le spirituel, ce qui était le but de l’entrée en Israël. Là, dans un pays naturel et matériel, il faudra sanctifier le terrestre et l’élever pour le rendre céleste. Les Juifs reçurent la force de faire cela par les 42 étapes du désert qui inscrivirent ce Nom de 42 lettres. Le désert fut donc le lieu de préparation pour l’entrée en Terre Sainte.

Le coin histoire

Un jour, une femme entra en pleurs chez Rabbi Yosseph Rouzine (le Rogatchover)en lui disant que son bébé refuse de téter le lait pendant Chabbat. Sur le champ, Rav Yosseph lui répondit qu’elle doit mettre les vêtements de la semaine quand elle l’allaite même Chabbat. Quand elle fit cela, le bébé commença à téter le lait le Chabbat.
Voyant l’étonnement des gens, le Rogatchover expliqua qu’il n’y avait là rien de merveilleux, mais que cette réponse est tirée de la Guemara Yerouchalmi qui dit qu’un taureau qui a une présomption d’encorner pendant Chabbat, n’est pas présumé d’encorner les jours profanes. La raison que donne le Yerouchalmi est que ce taureau, voyant les gens habillés avec d’autres vêtements pendant Chabbat, ne les reconnaît pas. Sous l’effet d’étonnement, il en vient à encorner. De même, pendant Chabbat, ce bébé ne reconnaissait pas les habits de sa mère. Pris de peur, il refusait de téter.
En plus de nous apprendre la maîtrise qu’avait le Rogatchover de toute la Thora, cette histoire montre que les réponses à toutes les questions, même de la vie courantes, sont inscrits dans la Thora.


Chabbat Chalom !!

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